Restauration des terres et des écosystèmes dégradés
Reboisement et valorisation des plantations et forêts privées
Renforcement des mécanismes de gestion et de sécurisation des aires protégées
Restaurer la qualité des sols agricoles
Réhabilitation des forêts dégradées
Restauration des terres et des écosystèmes dégradés
A travers des actions telles que le reboisement et la promotion des plantations et des forêts privées, la réhabilitation des terres dégradées, la protection des forêts contre les incendies de forêt, etc. Le Togo envisage de restaurer durablement ses écosystèmes dégradés ainsi que ses zones semi-arides, particulièrement visibles dans la partie nord.
Reboisement et valorisation des plantations et forêts privées
Au Togo, les opérateurs économiques privés participeront également à la mise en œuvre de la politique décennale de reboisement d'un milliard d'arbres. L'objectif de cette démarche est de mobiliser un maximum de personnalités et de ressources autour de cet engagement à participer à l'effort global de lutte contre le changement climatique entrepris par le pays. Concrètement, il est ainsi prévu qu'à partir de la prochaine campagne de reboisement, chaque entreprise ou acteur privé s'engage à reboiser intégralement une zone qui sera définie d'un commun accord.
Renforcement des mécanismes de gestion et de sécurisation des aires protégées
Conformément aux engagements du Togo de renforcer les synergies entre la mise en œuvre de la NDT et les Objectifs d'Aïchi. Les sites éligibles à établir dans le système national des aires protégées du Togo sont, entre autres, Fazao-Malfakassa/Anié, Abdoulaye, Oti-Kéran, Oti-Mandouri, Togodo-Sud, Togodo-Nord, Bayémé, Amou Mono/Tchilla -Monota, Alédjo, Fosse aux lions, auxquelles s'ajoutent les 2 forêts sacrées 14 d'Assévé et de Godjinmé à condition que, pour chacune d'elles, le processus de requalification puisse être entrepris et achevé.
Le Togo a élaboré sa stratégie nationale de conservation de la diversité biologique (CDB) accompagnée d'un plan d'action national conformément à ses engagements au titre de la CDB. L'objectif poursuivi est de contribuer à réduire substantiellement la perte de diversité biologique et de renforcer la protection des aires protégées. Cependant, les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l'objectif de la CDB et les efforts déployés ainsi que les cibles atteintes sont loin de réduire le taux de perte de diversité biologique auquel le pays est confronté.
Mise en œuvre de mesures innovantes pour améliorer le système de production et d'utilisation du bois-énergie Par la promotion de foyers améliorés, de fours de carbonisation à haut rendement et d'énergies alternatives (systèmes à gaz, etc.). Amélioration de l'aménagement et de l'organisation de l'espace et des filières agricoles pour une agriculture durable par la création de pôles agricoles, de corridors commerciaux et de zones de développement agricole prévues pour l'intensification agricole durable des filières prioritaires. Lutter contre l'érosion côtière en renforçant les synergies avec les autres pays de la sous-région ouest africaine pour les actions en cours avec l'UEMOA et la Banque mondiale dans le cadre du programme West Africa Coastal Areas Management (WACA).
Restaurer la qualité des sols agricoles
L'agroforesterie à partir d'arbres fertilisants au Togo est une technique agricole ancestrale que l'ONG APAF (Association pour la promotion des arbres fertilisants, agroforestiers et forestiers) a redécouverte au Togo en 1992 et actualisée avant de la proposer aux paysans. Au Togo, des millions d'arbres fertilisants (A.F.) sont plantés chaque année dans les champs des familles paysannes pour fertiliser les sols et lutter contre l'érosion. Association pour la Promotion des Arbres Fertilitaires de l'Agroforesterie et de la Foresterie (APAF-TOGO) Promeut l'agriculture durable et la protection de l'environnement pour améliorer le bien-être économique et social des agriculteurs togolais. L'APAF-Togo fait partie du réseau APAF, qui aide les agriculteurs à utiliser les techniques ancestrales d'agroforesterie. L'APAF-Togo et ses partenaires agriculteurs promeuvent la pratique de cultures de rente comme le café, le cacao, la noix de cajou, etc., ou vivrières comme la banane, le taro et l'igname, à l'ombre de grands arbres fertilisants. Grâce à ces techniques, l'APAF-Togo et ses partenaires ont mis plus de 50 000 hectares en restauration.
Réhabilitation des forêts dégradées
L'ambition du Gouvernement s'inscrit dans le dispositif de reboisement et de restauration paysagère mis en œuvre dans toutes les préfectures du pays, en lien avec d'autres dispositifs phares. Il s'agit notamment du Plan National de Développement 2018-2021, du Cadre Stratégique d'Investissement pour la Gestion de l'Environnement et des Ressources Naturelles au Togo (CSIGERN 2018-2022) ; la stratégie nationale de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre causées par la déforestation et la dégradation des forêts (REDD+) ; et enfin le programme national de reboisement (PNR 2017-2021).
Étapes vers le Succès
Elaborer un Programme National de Reboisement (PNR) du Togo 2017-2030
Considérant la vision 2030 du Togo et le PNR qui accordent une place importante à l'économie verte, à la gestion des terres et des écosystèmes, le PNR est programmé de 2017 à 2030, en réorientant tous les grands programmes de boisement et de restauration forestière en cours ou à venir être cohérent avec le PNR, dans une phase initiale de 5 ans (2017-2021). Les phases suivantes (2022-2026 et 2027-2030) seront conçues en tenant compte des résultats de l'évaluation ex-post de la phase 1 et de ses réalisations. L'objectif stratégique du PNR est de contribuer à l'extension de la couverture forestière à 30% du territoire d'ici 2050 et à l'augmentation de la productivité des forêts existantes.
Implication des parties prenantes
Au Togo, la restauration des paysages implique plusieurs catégories d'acteurs dont les départements ministériels, la société civile, le secteur privé, les collectivités territoriales, les structures de recherche, les organisations professionnelles paysannes, plusieurs ONG et acteurs privés et autres acteurs au niveau local, etc. établi un solide groupe de travail sur les END composé de ministères/départements gouvernementaux concernés, d'universités, d'instituts de recherche, d'organisations civiles et du secteur privé. Les membres du groupe de travail donnent des conseils sur les politiques et activités NDT pertinentes et intègrent la recommandation NDT dans les initiatives politiques en cours.
Un mécanisme/plateforme de coordination
La promotion de l'utilisation durable des ressources foncières et la restauration des paysages nécessitent la participation active de toutes les catégories d'acteurs d'une multitude de secteurs qui, par conséquent, doivent également être impliqués dans la mise en œuvre des CND. De ce fait, le programme LDN apparaît aujourd'hui comme l'un des cadres fédérateurs à exploiter au maximum pour démultiplier les avantages et gagner en efficacité et profiter des synergies intersectorielles. Dans le cadre de la NDT, un dialogue s'instaure entre l'Etat, notamment à travers les ministères sectoriels, et tous les autres acteurs afin de mettre en place un cadre d'échanges, de coordination et de concertation entre les différentes parties prenantes pour leur participation effective. dans ce processus.
Renforcement des capacités
Afin de renforcer les efforts en cours, le Togo s'est associé à plusieurs initiatives, notamment la plateforme partenariale TerrAfrica dont l'objectif principal est « le renforcement des capacités et la mise en place d'un contexte favorable à la gestion durable (GDT), la restauration des paysages dégradés et donc éliminer les goulots d'étranglement et les obstacles pour une meilleure intégration et un financement plus efficace des approches de GDT initiées au niveau des pays.
Partenariat
Le succès du processus NDT nécessite l'implication effective et la participation active de toutes les parties prenantes. Ces parties prenantes sont composées d'utilisateurs des terres, de prestataires de services privés, d'agences gouvernementales aux niveaux national et infranational, d'instituts de recherche nationaux et internationaux, d'organisations de la société civile (OSC), de partenaires au développement, tels que les organisations multilatérales et bilatérales, etc. coopération, le pays pourra s'appuyer sur ses partenaires traditionnels (France, Allemagne, Chine, Japon, Etats-Unis d'Amérique, etc.) tandis que pour la coopération multilatérale, il existe actuellement plusieurs institutions multinationales pour le financement de nombreuses mesures identifiées pour LDN (BOAD, CEDEAO, Union Africaine, BAD, Union Européenne, FEM, Banque Mondiale, Agences du système des Nations Unies, etc.).
Événements clés
La stratégie et le plan d'action nationaux pour la biodiversité - SPANB (2011-2020);
Programme National d'Investissement pour l'Environnement et les Ressources Naturelles au Togo (PNIERN 2011-2050)
Stratégie nationale REDD
Le Togo s'est engagé à restaurer 1,4 million d'hectares de ses terres dégradées d'ici 2030
Méthodologie d'évaluation des opportunités de restauration (ROAM)
Programme national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle de deuxième génération (PNIASAN) : 2016-2025 ;
Programme National de Reboisement (PNR 2017-2030) ;
Inventaire forestier national
Programme d'Appui à la Lutte contre les Changements Climatiques au Togo (PALCC 2017-2021) ;
Programme National de Reboisement du Togo 2017-2030 ;
Plan National de Développement (PND 2018-2022) ;
Programme National de Développement (PND 2018-2022) ;
Programme national d'établissement d'objectifs de neutralité en matière de dégradation des terres (LDNLDP), 2018
10 millions de plants pour la campagne nationale de reboisement
Notre vision
Le Togo a adopté une vision pour construire une société fondée sur la base d'un développement économique et social harmonieux et respectueux de l'environnement d'ici 2030. Cela engage le pays à suivre une utilisation durable des ressources naturelles et à restaurer les terres dégradées et déboisées d'ici 2030.