Soudan

Boisement et reboisement des forêts naturelles

Au Soudan, les sols sablonneux couvrent environ 60% de la superficie du pays, principalement dans les parties nord, nord-ouest et nord-est. Les sols argileux lourds et fissurés forment une plaine centrale triangulaire à l'est qui constitue environ 30% du territoire. Le boisement et la restauration des forêts naturelles ou résiduelles aideront à contrôler le cycle de l'eau en régulant les précipitations, l'évaporation et les débits. Les couches du couvert forestier, les branches et les racines stockeront et libéreront la vapeur d'eau, qui contrôle les précipitations. La déforestation affaiblit ce processus, entraînant des précipitations irrégulières, notamment des sécheresses et des inondations, en particulier dans la région du Sahel.

Agroforesterie

Le système agroforestier a été identifié comme fournisseur d'un large éventail de services écosystémiques, notamment l'augmentation de la disponibilité de l'eau et l'amélioration des moyens de subsistance des populations locales, l'amélioration des biens, des services et la conservation de la biodiversité (FAO, 2017). Le système agroforestier et la plantation d'arbres sur les terres agricoles ont été identifiés comme fournisseurs d'un large éventail de services écosystémiques, notamment l'augmentation de la disponibilité de nourriture et d'eau et l'amélioration des moyens de subsistance des populations locales, l'amélioration des biens, des services et la conservation de la biodiversité. Cela implique que l'agroforesterie a le potentiel de restaurer la productivité des terres, de conserver la biodiversité, d'augmenter la résilience des agro-écosystèmes, de réduire la pauvreté et de contribuer à la sécurité alimentaire.

Lutte contre la dégradation des terres et réhabilitation des terres dégradées

La surexploitation des ressources naturelles dans certaines régions du Soudan a entraîné la dégradation des terres et l'accélération de la désertification, ce phénomène a commencé à prendre des dimensions environnementales, économiques et sociales, ce qui nécessite une attention et une priorité appropriée dans les plans et programmes de développement. La réhabilitation des terres dégradées vise à appliquer un modèle de protection de l'environnement à travers la réhabilitation des zones dégradées afin qu'il soit durable, transférable et applicable dans d'autres endroits sur la base de la participation communautaire à toutes les étapes de préparation et de mise en œuvre. La lutte contre la dégradation des terres se fait par des mesures de protection, la plantation de plantes pastorales et la plantation forestière.

Jardins communautaires pour la restauration du paysage

De petites pépinières - composées de quelques rangées de cadres en terre et en treillis métallique - font pousser des milliers de semis dans des arbres, qui sont plantés autour des maisons et des champs pour se protéger contre les éléments. Grâce aux jardins communautaires, les agriculteurs bénéficient d'une irrigation qui peut alimenter les jardins et aider à faire pousser des cultures toute l'année.

Restauration et gestion des parcours

Les communautés s'engagent dans la diffusion de semences, une méthode de dispersion mécanique ou manuelle des semences sur de grandes surfaces, pour améliorer la productivité des terres, ainsi que pour augmenter le rendement réussi du sorgho. La restauration des parcours et l'amélioration des pratiques de gestion augmentent la production de bétail, combattent la désertification et la dégradation.

Plantations d'arbres à des fins commerciales