La forêt de Desa’a est l’une des plus anciennes forêts afromontagnardes arides d’Éthiopie et la plus grande du Tigray et d’Afar. Directement menacée par la désertification, 74% de la forêt a déjà disparu et les 26% restants sont déjà gravement dégradés. C'est une zone déclarée par le gouvernement éthiopien prioritaire au niveau conservation.
Plus de 26 000 personnes vivent ici sous le seuil de pauvreté et dépendent entièrement de la forêt en ce qui concerne l’eau, l’énergie et la nourriture pour leur bétail. La conséquence immédiate de la dégradation des forêts est l'érosion de la couche arable et la réduction significative des rendements agricoles pour les petits exploitants.
Cette zone est une zone emblématique, dans une région connue pour le projet de la “Grande Muraille Verte”, qui souffre d’une part de l'érosion de la couche arable et des glissements de terrain pendant la saison des pluies, et d’autre part du manque d'eau pendant la saison sèche.
Les précipitations sont devenues irrégulières et les saisons des pluies de plus en plus courtes, rendant de nombreux villageois dépendants de l'aide internationale au développement pour la nourriture, et cela durant 8 mois sur 12. De nombreuses filles doivent aller chercher de l'eau, au lieu d'aller à l'école. Il reste peu de jeunes adultes dans ces communautés. Beaucoup ont quitté leur village pour tenter leur chance en tant que réfugiés en Europe et au Moyen-Orient.
WeForest collabore avec le gouvernement local pour la restauration de milliers d'hectares chaque année. La petite zone de forêt restée intacte est désormais protégée et constitue une précieuse banque de semences pour la restauration des environs. On sélectionne les espèces qui servent à des fins multiples pour la forêt et les communautés, générant un impact à la fois social, économique et environnemental : l'Olivier (Olea europaea), le genévrier (Juniperus procera) et la racine de bruyère (Erica arborea). Ils sont combinés avec différentes espèces de graminées pour le fourrage et pour réduire l'érosion.
Les communautés sont directement impliquées dans les activités du projet : creuser des micro-bassins, pailler le sol pour retenir l'humidité, planter les plants et élaguer les arbres à mesure qu'ils poussent, travailler dans les pépinières ou en tant que gardes forestiers.
En échange de leur participation, ils reçoivent des équipements, une formation et un soutien pour développer de nouveaux moyens de subsistance respectueux des forêts tels que l'apiculture, l’élevage de volaille et de petits ruminants. Ces activités de subsistance alternatives sont accessibles même aux groupes les plus marginalisés : nécessitant peu de terres, de main-d'œuvre ou de mise de fond, certaines sont spécifiquement destinées aux ménages dirigés par des femmes.
The project will work with approximately 19,000 households over its lifespan. By improving natural resource governance and the socio-economic resilience of communities living in and around the forest, it will provide essential ecosystem services, such as more water for households and farms and improved soil, to more than 500,000 people.
To measure the impact of the project, forestry and science teams are conducting surveys in special plots to monitor the progress of biomass growth, tree density, survival rate and species diversity. They are also measuring socio-economic indicators, such as the number of beneficiaries, people trained, and income generated from forest-friendly livelihood activities.
While it is too early report conclusive economic results, the team has seen positive signs already. They estimate that households that are sustainably managing farm animals could increase their income by approximately $230 per household per year. That is a significant boost, considering that the local average annual income in this region is $837. This makes a huge difference, especially for single women who likely earn significantly less than the local average income. This extra income is especially important during droughts, when communities might otherwise resort to chopping down trees to collect firewood to sell on the market.
To secure long-term funding, the team is aiming to tap into the growing carbon market by preparing for certification under the Verified Carbon Standard for afforestation. With that support, WeForest and its partners hope to improve 154,000 hectares of landscapes, grow 49 million trees, and benefit 200,000 people.
Le projet profitera environ à 19,000 ménages au cours de sa durée de vie. En améliorant la gouvernance des ressources naturelles et la résilience socio-économique des communautés vivant dans et autour de la forêt, il fournira des services écosystémiques essentiels - tels qu'une meilleure gestion et disponibilité de l'eau, une amélioration qualité du sol et érosion limitée ou évitée - pour plus d'un demi-million de personnes.
Les pépinières locales cultivent et fournissent les plants, et les activités de subsistance du projet produisent des revenus pour les ménages, par exemple grâce à la vente d’œufs ou de miel. Les barrages, les micro-bassins et les étangs de collecte de l'eau retiennent l'eau, améliorent l'infiltration et aident les semis à prospérer.
Ce serait prématuré à ce stade de conclure une avancée économique ; cependant, on a déjà relevé des signes positifs. On estime que les ménages exerçant une activité d’élevage de petits ruminants pourraient augmenter leurs revenus d'environ 230 dollars par ménage et par an (le revenu moyen local étant de 837 dollars par ménage et par an). Cela fait une énorme différence, en particulier pour les femmes célibataires qui gagnent souvent beaucoup moins que le revenu moyen local. Cela peut leur procurer un «filet de sécurité» face à des revers tels que la maladie ou la sécheresse, et signifie également qu'ils ne sont plus obligés de recourir à des activités telles que la collecte de bois de chauffage.
Pour suivre le progrès du projet, des parcelles de suivi permanent sont également établies sur nos sites et nos équipes forestières. Là-bas, les scientifiques effectuent des relevés pour suivre les progrès de la croissance de la biomasse, la densité des arbres, le taux de survie et la diversité des espèces, entre autres indicateurs. On mesure également des indicateurs socio-économiques tels que le nombre de bénéficiaires, de personnes formées et les revenus générés par les activités de subsistance respectueuses des forêts.
Le projet a une capacité totale d’impact positif sur une superficie de 154 000 hectares de terres, environ 49 millions d'arbres et 200 000 personnes. Pour déverrouiller plus d’argent, le projet est en cours de préparation pour la certification selon le Voluntary Carbon Standard pour le boisement.