Zimbabwe

Implication des parties prenantes

Le Zimbabwe s'est engagé à apporter sa contribution à la réalisation de la NDT d'ici 2030 en participant au programme de définition d'objectifs de neutralité en matière de dégradation des terres (LDN TSP) et à sa mise en œuvre ultérieure. Dans le cadre du processus, le pays a identifié, mobilisé et engagé les principales parties prenantes pour le programme. Les parties prenantes mobilisées pour participer au programme comprennent des hauts fonctionnaires, des législateurs, des agriculteurs et des utilisateurs des terres, le secteur privé, des organisations de la société civile, des instituts de recherche, des universités et des partenaires de développement internationaux. Ce sont des membres du groupe de travail NDT qui donnent des conseils sur les politiques et activités pertinentes en faveur de la NDT et procèdent à l'intégration de la recommandation NDT dans les initiatives liées aux politiques en cours.

Un mécanisme/plateforme de coordination

La NDT a été intégrée dans les cadres juridiques et politiques nationaux et sectoriels, les programmes de développement nationaux et dans les systèmes de planification nationaux aux niveaux national, provincial et de district. Les dispositions institutionnelles pour la mise en œuvre de la NDT sont désormais en place. La mise en œuvre du programme est coordonnée par le Ministère de l'Environnement, de l'Eau et du Climat (MEWC). L'Agence de gestion de l'environnement (EMA) est l'institution chargée de la mise en œuvre du processus de définition des objectifs de la NDT. Des synergies ont été établies entre la NDT et les plans d'action pour le changement climatique, l'UNCCD et la biodiversité. Les points focaux nationaux des trois conventions sont hébergés dans le même ministère et partagent désormais leurs plans d'action dans le but d'avoir une programmation et une mise en œuvre conjointes de leurs plans d'action

Renforcement des capacités

La dégradation des terres et la sécheresse sont les principaux moteurs des forêts et de la perte de biodiversité, tandis que le changement climatique entraîne une variabilité accrue des précipitations et, dans le cas du Zimbabwe, cela entraîne souvent de graves sécheresses. Les pratiques de gestion des terres non durables ont été identifiées comme l'une des principales menaces à la biodiversité et doivent être éliminées afin que la terre maintienne sa productivité et la dégradation de l'écosystème et que la perte d'espèces soit évitée à long terme. D'autres synergies ont été explorées dans les domaines du plaidoyer, de la sensibilisation du public et de l'éducation, ainsi que dans la science, la recherche et la technologie et le développement des capacités, et dans la formulation et la mise en œuvre des politiques. Cette approche se concentre sur l'utilisation durable des terres et des ressources forestières ainsi que sur la conservation de la biodiversité, ce qui profite à la NDT. L'intégration de la NDT dans les plans et programmes d'action contribue à accélérer la réalisation des objectifs de NDT.

Partenariat

Les partenariats dans la NDT sont un pilier durable pour parvenir à un engagement et pour avancer ensemble et atteindre un objectif commun plus élevé dans la restauration des terres. Le secteur privé et les organisations non gouvernementales ou les acteurs non étatiques ont l'avantage d'être plus indépendants dans la prise de décision, ce qui les met à l'aise pour conseiller le gouvernement dans la restauration des terres et la mise en œuvre de la NDT.