Foire aux questions

Quelle est la relation entre l’AFR100 et les initiatives de restauration associées ?

L’AFR100 répond au mandat de l’Union africaine visant à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030. L’AFR100 contribue à la réalisation des engagements nationaux de restauration et de développement durable pris par le Défi de Bonn et la Déclaration de New York sur les forêts, parmi bien d’autres cibles.

Sous l’égide plus vaste de l’Initiative africaine pour des paysages résilients (African Resilient Landscapes Initiative, ARLI), elle complète le Plan d’action pour les paysages africains (African Landscapes Action Plan, ALAP), le programme de l’Union africaine pour le changement climatique, la biodiversité et la dégradation des terres (Climate Change, Biodiversity and Land Degradation, LDBA) et l’Initiative de la Grande muraille verte (Great Green Wall Initiative, GGWI). Elle s’aligne également sur le processus de définition d’objectifs pour la neutralité en matière de dégradation des terres.

L’initiative contribue aussi directement aux Objectifs de développement durable (ODD) et à l’Accord de Paris sur le climat. Elle s’appuie sur l’expérience et les résultats du partenariat TerrAfrica et des efforts correspondants de restauration de paysages. L’AFR100 mise également sur de solides partenariats avec les communautés économiques régionales, la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) et le Partenariat mondial pour la restauration des paysages forestiers (Global Partnership for Forest Landscape Restoration, GPFLR).

Quels types d’activités de restauration font partie de l’engagement ?

L’Initiative pour la restauration des paysages forestiers africains (AFR100) soutient deux types d’activités de restauration :

  • Restaurer un paysage en mosaïque : Établir et gérer les arbres sur les terres agricoles, par le biais de la plantation ou de la régénération naturelle. Cette pratique porte le nom d’« agroforesterie » lorsque des arbres parsèment les cultures et de « sylvopastoralisme  » lorsque des arbres sont plantés parmi les terres occupées par le bétail.
  • Restaurer les forêts : Plantation ou régénération naturelle des arbres sur les terres dégradées ou déboisées. Les terres dégradées peuvent retrouver leur statut de forêts naturelles pour les services écosystémiques et redevenir des puits de carbone. Dans certains cas, les terres dégradées peuvent également être restaurées en forêts de production pour le bois, le bois de chauffage et d’autres produits forestiers.
  • Restaurer les mangroves et les zones humides : planter des mangroves et des plantes indigènes pour restaurer les écosystèmes aquatiques.
    Restaurer les prairies : restaurer les savanes avec des herbes indigènes (pas de plantation d'arbres).

Comment cette initiative sera-t-elle mise en œuvre ?

L’AFR100 encourage les gouvernements nationaux, les institutions régionales, les communautés locales, les partenaires des secteurs public et privé et les programmes de développement international à rejoindre l’initiative en vue de restaurer la productivité des paysages déboisés et dégradés en Afrique. Des outils tels que la Méthodologie d’évaluation des opportunités de restauration (MEOR) de WRI et l’UICN et le Diagnostic de restauration, le Chemin vers la restauration, and Mapping Social Landscapes seront utilisés pour encadrer les processus de restauration inclusive et efficace.

Quel type de contrôle sera-t-il mis en place pour assurer le respect des engagements ?

Un effort majeur de suivi est utilisé par des partenaires de cette initiative, afin de documenter le processus de restauration en détail. Les éléments clés de cet effort incluent la télédétection, l’échantillonnage sur le terrain et la modélisation. Pour un résumé des derniers travaux, cliquez ici.

Quels seront les résultats effectifs en 2030 ? Est-ce que 100 millions d’hectares seront restaurés d’ici 2030 ?

Les engagements de l’AFR100 sont des engagements à commencer des activités de restauration des terres déboisées et dégradées d’ici l’année 2030. Le processus de restauration pourra s’étendre sur des générations et il est peu probable que les terres soient entièrement restaurées d’ici 2030.

 

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